Green Water Credits Report: Options de Gestion de l’Eau Verte dans le Bassin de la Mina, Algérie (FR)

Year of publication
2015
Author(s)
Brandsma J, van Lynden GWJ, El Boualaoui S, Lammers G, Ouibrahim N, Caspari TM,Droogers P
Excerpt
Le Gouvernement des Pays-Bas vise à intensifier la collaboration avec l'Algérie. Dans ce cadre, le programme 2g@there « Algeria-Netherlands Water Technology » a été initié en 2012. Ce programme est conçu pour relier les partenaires Algériens du secteur de l’eau à ceux des Pays-Bas dans la mise en oeuvre des activités conjointes, de projets références et la coopération dans les domaines de la recherche, le développement et la formation.
Le programme du consortium, regroupant les entreprises Néerlandaises et des centres de recherches, combine la technologie et l’expérience néerlandaise dirigée vers les besoins spécifiques de l’Algérie afin que la gestion intégrée des ressources en eau soit applicable aux conditions locales et les activités, y compris des programmes de formation et de renforcement des capacités. En explorant les opportunités d’affaires dans le secteur, les membres visent également à transférer leurs vastes connaissances et la technologie pour les acteurs de l’eau Algériens. Cela se fait par l’intermédiaire d’études, des programmes de formation, des missions commerciales (à la fois entrants et sortants), la participation au salon Pollutec, et le développement de projets de démonstration qui stimulent le renforcement mutuel, tant pour les parties algériennes ainsi que les partenaires néerlandaises.
Compte tenu de la situation de pénurie d'eau dans le monde en général et en Algérie en particulier, diverses initiatives visant à atténuer des impacts de cette pénurie ont été examinées par la communauté scientifique dans le domaine. Ces actions se focalisent davantage sur les eaux de surface et une partie sur les eaux souterraines, ignorant une partie importante de cette ressource qui consiste en l'eau d'accroissement des plantes: «l’eau verte»
L’utilisation efficace des rares ressources en eau est essentiel pour le développement durable et nécessite 1) des approches globales qui utilisent les dernières techniques et technologies 2) la connaissance et la compréhension de différentes disciplines à intégrer 3) d’atteindre des options pondérées pour une utilisation optimale de l’eau et minimaliser l’impact sur l’environnement et 4) l’importance de divers groupes d’intérêt pour la consultation et la perspicacité de faire des interventions. L’objectif de cette approche est un cadre d’analyse conceptuel de préciser les conditions locales d’un bassin hydrographique en Algérie en proie à une foule de problèmes comme la pénurie d’eau, la production instable dans l’agriculture, l’érosion des sols conduisant à l’envasement des réservoirs.
La méthode de «Green Water Credits» permet par le biais d’analyse des scénarios, d’analyser l’impact des diverses interventions sur les questions ci-dessus. Il s’agit de familiariser les parties prenantes de l’interdépendance des actions Conservation des Sols et de l’Eau (CSE) dans la partie amont dans un bassin versant et les bénéfices potentiels qu’on peut y dériver localement ainsi qu’en aval. Un modèle de compensation pourrait ainsi être installé pour motiver les agriculteurs de prendre des mesures de conservation et réhabilitation.
Expérience avec «Green Water Credits» au Kenia et au Maroc montre que les idées générées sont d’une grande importance pour sensibiliser les parties prenantes dans le bassin par rapport à leur interdépendance. Ainsi, les actions des agriculteurs en amont influent sur la disponibilité de l’eau pour les utilisateurs en aval. Les différentes parties prenantes, avec les institutions publiques semblent utiliser les informations d’une façon utile pour coordonner les interventions.
Un projet-pilote, appelé «Crédits Eau Verte », a été initié en Algérie entre 2012 et 2014. La zone du projet-pilote est l'Oued de la Mina, qui est un bassin versant du bassin Cheliff au nord de l'Algérie.
Durant les premières consultations en Algérie pendant les années 2011-2013, un certain nombre d’aspects ont été discutés concernant la possibilité de la mise en place de ce projet. Les objectifs de CEV rencontrent ceux de l’état Algérien, qui se manifestent dans la substitution de la production annuelle de céréales de faible productivité et sujette aux aléas climatiques, par des cultures arbustives pérennes bien adaptées et appropriées à l’environnement agro-écologique et de grande productivité ainsi que promouvoir et booster l’emploi dans le secteur primaire qui ne représente que 13.1% des différents secteurs d’activité.
Les partenaires des Pays-Bas dans ce projet sont:
(1) ISRIC (projet leader)
(2) FutureWater
(3) Wageningen Universiteit
(4) MicroWater Facility
(5) W. Critchley
(6) Plant Research International (PPO/PRI)
(7) NABC.
Les partenaires Algériens sont l’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH), Office National de l’Irrigation et de Drainage (ONID), Agence National pour les Barrages et Transferts (ANBT), Agence des Bassins Hydrographiques (ABH), L'Algérienne Des Eaux (ADE), Institut de Recherche Agronomique d’Algérie (INRAA), Institut National des Sols de l'Irrigation et du Drainage, INSID
Les rapports suivants ont été préparés dans le cadre de ce projet et sont intégrés dans ce document.