Year of publication
2014
Excerpt
Le concept du projet : Gestion de l’eau verte
Le premier concept de base du projet est l’utilisation ainsi que la valorisation de l’eau verte que l’on
peut définir comme étant l’eau contenue dans le sol qui est transformée soit en transpiration par le biais
des systèmes végétaux, soit par l’évaporation directe du sol. Cette eau reste la source la plus importante en
eau douce mais qui ne peut être utilisée qu’in Situ.
La gestion de l’eau verte est alors sous tendue par l’ensemble des activités des agriculteurs, orientée
vers la gestion de l’eau, qui contribue à améliorer l’infiltration de l’eau pluviale, à réduire le ruissèlement
et l’évaporation, et à améliorer la recharge des eaux souterraines tout en limitant les ruissèlements
destructifs.
Il s‘agira d’assurer la promotion des bonnes pratiques agricoles à partir d’une connaissance fine des
bassins versants en Algérie mais aussi des leçons tirées de la gestion d’autres bassins versants sur lesquels
une base de données aura été constituée.
En effet, les recherches ont montré qu’une utilisation rationnelle des sols de la gestion de l’eau verte
accroit significativement la recharge des nappes et le débit de base des cours d’eau. Le paillage et les
travaux de conservation des sols peuvent contribuer à une réduction très importante des niveaux de
ruissèlement et de l’évaporation improductive.
Le second concept lié au projet se traduit par la notion des « Crédits des Eaux vertes » qui
correspond à un mécanisme d’investissement favorisant la pratique par les agriculteurs en amont
d’activités de gestion de l’eau générant des profits pour les usagers d’eau situés en aval qui ne sont,
présentement, ni reconnus ni récompensés par la collectivité.
L’approche globale mise en oeuvre, la gestion de l’eau verte, est intéressante en ce sens qu’elle tente
d’introduire des mécanismes de régulation de l’eau dans un processus intégré en prenant en considération
les besoins des agriculteurs, y compris leurs pratiques agricoles, les besoins en croissance des populations
en aval des bassins versants, notamment en ce qui concerne l’accroissement des disponibilité en eau
potable, ainsi que les besoins du secteur industriel. L’approche en termes de management de l’eau verte
apparait, de ce fait, comme un outil de gestion des conflits et de négociation selon un système « Win-Win».
Le projet « Crédits des Eaux vertes » mis en oeuvre se décline selon quatre composantes: la gestion
durable des territoires, la mise en place de mécanismes financiers de compensation amont-aval, le
développement des moyens d’existence durable des ménages et le cadre institutionnel.
Le premier concept de base du projet est l’utilisation ainsi que la valorisation de l’eau verte que l’on
peut définir comme étant l’eau contenue dans le sol qui est transformée soit en transpiration par le biais
des systèmes végétaux, soit par l’évaporation directe du sol. Cette eau reste la source la plus importante en
eau douce mais qui ne peut être utilisée qu’in Situ.
La gestion de l’eau verte est alors sous tendue par l’ensemble des activités des agriculteurs, orientée
vers la gestion de l’eau, qui contribue à améliorer l’infiltration de l’eau pluviale, à réduire le ruissèlement
et l’évaporation, et à améliorer la recharge des eaux souterraines tout en limitant les ruissèlements
destructifs.
Il s‘agira d’assurer la promotion des bonnes pratiques agricoles à partir d’une connaissance fine des
bassins versants en Algérie mais aussi des leçons tirées de la gestion d’autres bassins versants sur lesquels
une base de données aura été constituée.
En effet, les recherches ont montré qu’une utilisation rationnelle des sols de la gestion de l’eau verte
accroit significativement la recharge des nappes et le débit de base des cours d’eau. Le paillage et les
travaux de conservation des sols peuvent contribuer à une réduction très importante des niveaux de
ruissèlement et de l’évaporation improductive.
Le second concept lié au projet se traduit par la notion des « Crédits des Eaux vertes » qui
correspond à un mécanisme d’investissement favorisant la pratique par les agriculteurs en amont
d’activités de gestion de l’eau générant des profits pour les usagers d’eau situés en aval qui ne sont,
présentement, ni reconnus ni récompensés par la collectivité.
L’approche globale mise en oeuvre, la gestion de l’eau verte, est intéressante en ce sens qu’elle tente
d’introduire des mécanismes de régulation de l’eau dans un processus intégré en prenant en considération
les besoins des agriculteurs, y compris leurs pratiques agricoles, les besoins en croissance des populations
en aval des bassins versants, notamment en ce qui concerne l’accroissement des disponibilité en eau
potable, ainsi que les besoins du secteur industriel. L’approche en termes de management de l’eau verte
apparait, de ce fait, comme un outil de gestion des conflits et de négociation selon un système « Win-Win».
Le projet « Crédits des Eaux vertes » mis en oeuvre se décline selon quatre composantes: la gestion
durable des territoires, la mise en place de mécanismes financiers de compensation amont-aval, le
développement des moyens d’existence durable des ménages et le cadre institutionnel.